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Biblioblog de La Mulatière
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7 janvier 2022

Des lectures à partager ...

Samedi-Lecture de décembre 2021

COUP DE CŒUR D’ODILE : Dernière oasis - Charif Majdalani

Un spécialiste libanais de l’archéologie orientale est invité dans le nord de l’Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en méditant sur la splendeur des paysages et sur l’origine des pièces qu’il soupçonne d’être liées à un important trafic d’art. Mais en ce début d’été 2014, à la veille du déferlement de violence en Irak, ce lieu d’apparence si paisible, entouré d’un côté par les forces kurdes et de l’autre par les djihadistes de Daech, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements – autant dire que sa sereine beauté est digne du calme qui précède la tempête.

L’avis d’Odile : Ode à la nature, roman à suspens autour de ce trésor cerné par les conflits, une œuvre basée sur une recherche documentaire journalistique et par ailleurs très romancée.


COUP DE CŒUR DE CHANTAL : L’élégance des veuves – Alice Ferney

Au rythme des faire-part de naissance et de mort, voici la chronique de destins féminins dans la société bourgeoise du début du XXe siècle. Fiançailles, mariages, enfantements, décès... le cycle ne s'arrête jamais, car le ventre fécond des femmes sait combler la perte des êtres chers. C'est avec l'élégance du renoncement que l'on transmet ici, de mère en fille, les secrets de chair et de sang, comme si la mort pouvait se dissoudre dans le recommencement.

L’avis de Chantal : Superbe écriture pour dépeindre les trajectoires de ces femmes victimes dans ce milieu très catholique de mariages arrangées et de grossesses à répétition, et de ces veuves qu’on rend invisibles.


 COUP DE CŒUR DE MARIE-ODILE : Vivre avec nos morts – Delphine Horvilleur

Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne.»  A travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’une vie interrompue, la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli.

L’avis de Marie-Odile : Le récit d’une personne très ouverte qui raconte son accompagnement des familles dans le deuil, avec beaucoup d’ouverture. La mort est moins triste quand elle en parle.

 

*Résumés en italique : babelio

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