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19 mars 2013

Chimichanga - Eric Powell

Lula est la petite fille barbue d’un cirque de freaks en galère, dont les numéros n’attirent plus les foules. Le cirque est en train de faire faillite.

En se rendant chez monsieur Tacos (un vendeur de junk food mexicaine !) elle donne quelques-uns de ses poils de barbe à une sorcière (pour une potion magique) en échange d’une grosse pierre. Ce joli caillou est en fait un œuf, duquel va éclore un monstre énorme, gourmand et un peu débile: Chimichanga !!

Adopté par Lula, le très monstrueux et très spectaculaire Chimichanga pourrait permettre au cirque de retrouver son public et le succès.

C’est là que les problèmes arrivent et que l’aventure commence : Les freaks jaloux (Chimichanga leur vole la vedette) deviennent malveillants avec Lula et le monstre, … et une firme pharmaceutique veut enfermer Lula pour exploiter ses poils de barbes à des fins mercantiles (Les labos machiavéliques gagnent à ce que les maladies se répandent et ne pense qu’au business).

Le dessin et les couleurs d’Eric Powell mélangent douceur enfantine et énergie cradingue. Une aventure à  l’humour noir rentre-dedans, mais gentillet quand même ! : L’héroïne, rondouillette et poilue a un langage audacieux et quelque peu vulgaire, et sa franchise de gamine effrontée est hilarante.

La malveillance absolue est incarnée par les firmes pharmaceutiques, monde froid, immoral et caricaturalement méchant, voila un petit message bien senti qui évoque les scandales à répétition des laboratoires pharmaceutiques …

Ce projet devait d’abord servir à faire un dessin animé pour une chaine de télé mais Chimichanga était trop barré pour eux. Sauf que les enfants d’Eric Powell, qui d’habitude ne s’intéressent jamais aux travaux de leur père, lui demandaient souvent d’écrire l’histoire de Chimichanga : Comme dit l’auteur, qui, mieux que ses enfants, pouvait le convaincre de faire vivre ses personnages ?! Chimichanga a vu finalement le jour en BD.

Et ça valait le coup : Graphisme enfantin un peu crade et humour d’ado attardé font de cette BD tout public une petite merveille.

Chloé

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